L’Atelier de Paroles est situé en fin de Festival. Il compléte la Conversation avec la scène et permet aux lycéens de se retrouver entre eux. Par petits groupes, ils parlent de leur projet et de leur pratique en atelier.
Depuis l’origine, les Didascalies accordent une place importante à la parole des lycéens. Véritables laboratoires d’exploration des sensations, des émotions, de la créativité et de la réflexion, les pratiques artistiques sont aussi l’occasion d’une parole partagée. Et si l’enjeu du théâtre, de la danse, du cirque “à l’école” était la possibilité d’accéder à une “parole sur…”? Construire une parole comme un objet artisanal, volontairement imprégnée d’une maladresse qui singularise. Une parole qui redonnerait sa place au sujet, qui dirait l’expérience vécue au plus près, dans son unicité. S’approprier son expérience par la parole… Aider l’autre dans ce travail personnel d’appropriation par l’échange parlé… Parler le théâtre, la danse et le cirque… au-delà des codes culturels appris ou intériorisés depuis toujours, voilà peut-être ce que permet l’expérience d’acteur, de danseur, de circassien… vécue et acquise dans les pratiques lycéennes.

LoS MuCHoS est un collectif d'interventions artistiques à géométrie variable (écriture, arts plastiques, musique, recherches sonores...).

Depuis toujours, LoS MuCHoS occupe son temps à faire parler les gens, à plastiquer l'art, à enregistrer l'in-enregistrable et à chanter.

Cette année, LoS MuCHoS propose DIA ! (scalides quotidiennes) : tous les jours, une pastille visuelle et sonore de quelques minutes sur l'incroyable quotidienneté des Didascalies.

Du Mardi 18 au Vendredi 21 Mars 2014
Carte Blanche des Didascalies

Y' a trop de bruit pour que je puisse t'aimer
Danse
Par le Collectif AAO - Am Angegebenem Ort

Dans une approche qui se veut humaniste et philosophique, le corps apporte une dimension incarnée qui se confronte à un réel de plus en plus hostile.
Le collectif bordelais a.a.O élabore des créations mettant la danse en relation avec d’autres champs artistiques tels que les arts visuels, la poésie, le théâtre et la musique. Nous espérons ainsi que la danse trouve racine et source d’inspiration dans d’autres paradigmes.
Si aujourd’hui les formes de transversalités sont largement répandues et explorées, il s’avère que nous désirons mettre en relation un dialogue de plus en plus pertinent autour de la danse et l’ensemble des autres formes d’expression.
Notre univers se nourrit de références hétéroclites puisées dans le cinéma, les arts plastiques, la musique, la philosophie et propose sans cesse de jouer avec l’ensemble de ces multiples.
Par ailleurs, notre démarche tient à ce que nous travaillons autour d’objets qui fonctionnent ensemble et séparément et se diffusent dans le cadre du spectacle ou d’une exposition.

Mardi 18 Mars à 14h30 et Mercredi 19 Mars à 9h30
Théâtre le Palace, Périgueux
À l’initiative de l’ACDDP et de l’OARA

Pour cette nouvelle création, le collectif AOC met une fois de plus le spectaculaire au service d’un propos qui le touche : l’individu face au groupe. Le fameux « vivre ensemble » est observé, interrogé, décortiqué, chorégraphié…
Comment affirmer sa singularité dans une société hyper codifiée ? Comment s’intégrer, trouver sa tribu, y vieillir, s’en défaire, être ou non dans la norme, se trouver, se comprendre ?
C’est par le biais du mouvement, de l’humour, du contrepoint et quelquefois de l’absurdité, qu’ils tentent de trouver une réponse à ces éternelles questions. Trampoline, trapèze ballant, cadre aérien, mât chinois, fil de fer… le geste acrobatique s’inscrit dans la narration comme support du vécu, de l’intime à l’universel.
Pour bousculer leurs propres codes et donner corps à cette expérience, les quatre fondateurs du collectif ont invité de nouveaux partenaires sur la piste et convié Harold Henning pour la mise en scène, en aspirant à un cirque vivifiant pour les yeux, les oreilles et stimulant pour l’esprit.

Mercredi 19 Mars à 20h30*
Sous chapiteau, plaine de Lamoura - Boulazac - durée 1h30
À l’initiative de l’Agora, Centre Culturel PNAC Boulazac
* spectacle payant, ouvert au public
renseignements : http://www.agora-boulazac.fr/

Chorégraphie Harold Henning, composition musicale Bertrand Landhauser et Sébastien Bouhana. Avec Guillaume Amaro, Florent Blondeau, Sébastien Bouhana, Colline Caen, Chloé Duvauchel, Serge Lazar, Gaëtan Levêque, Marc Pareti, Marlène Rubinelli-Giordano et Fabian Wixe, scénographie Sigolène de Chassy, création lumière Olivier Duris, costumes Melinda Mouslim, directeur technique Eric Proust, régisseur général Alex Olléac, régisseuse de scène Laëtitia Morel-Olléac, régisseur chapiteau Idéal Buschoff, régisseur son Jean-Paul Peyrat, production et diffusion Mariène Affou & Caroline de Saint Pastou - Incipit, administration Pierre Duprat & Stéphanie Buirette.

les mangeux d'terre
Chansons et monologues
Compagnie Pierrot Noir

Les mangeux d'terre est un spectacle consacré au poète libertaire Gaston Couté (1880-1911) qui au travers de ses poèmes chante les gueux des villes et des champs avec son inimitable accent du terroir, flagelle les tartufferies et sonne le toscin des révoltes.
Enfant de la Beauce, il dit les gens du début du 20ème siècle et son témoignage est celui d'une réalité sociale accablante. Cœur à vif, il donne la parole aux faibles, aux victimes d'une société déjà mal faite à l'époque ! Mort prématurément Gaston Couté reste un grand poète à découvrir. Après la diffusion à Paris et en province (2001) d’un premier opus, "la Chanson d'un gâs qu'a mal tourné" Philippe Le Velly, alias Pierrot Noir, accompagné de Jacques Anidjar, Kévin Castagna et Rodrigue Mauraud, continue obstinément de briser le mur de silence qui emprisonne le répertoire de Couté et l'esprit de révolte qu'il incarne.
Ce spectacle s'emploie à mettre l'accent sur les deux grandes veines poétiques (l'amour, la révolte) qui traversent l'oeuvre de Gaston Couté. Ce poète reste majeur de le monde d’aujourd’hui où le délire « global » exclut à vau l’eau et laisse tant de monde sur le bord d’un fleuve qu'est le grand capital, fleuve "ousque les malins pêchent, ousque naviguent les grous !"

Jeudi 20 Mars à 9h30 et 14h
Théâtre le Palace - Périgueux
Carte blanche des Didascalies

TEASER LIVE DEJA-VU from myam Agency on Vimeo

"Ave les Gonzes" est court-métrage de fiction d’une durée de 20 minutes. Il a été conçu, écrit et réalisé au Lycée Odilon Redon de Pauillac. Ce film « à cinquante mains » a concerné l’ensemble des élèves de seconde, première et terminale de l’établissement dans le cadre des cours de latin et d'occitan. Ils étaient accompagnés de Jean-Auguste Poulon, leur professeur de français et latin ainsi que du réalisateur Romain Claris, assisté de Julie Gaboriaud.
Après un temps d’écriture fin 2012, le tournage a eu lieu en février 2013 sur trois jours (deux au lycée et un en extérieur). Tout l’établissement s'est prêté au jeu, les lycéens, bien sûr, mais aussi les profs, et même le proviseur, en incarnant leur propre rôle. « En temps normal, une journée de tournage produit seulement de 2 à 4 minutes montables, explique le réalisateur. Nous avons réussi à tenir ce planning de tournage très serré car nous n'avons pas "éclairé" les scènes, ce qui prend habituellement beaucoup de temps. »

Le film raconte l’histoire de deux adolescents romains, Tibérius et Diana ainsi que leurs esclaves Gallus et Lucia. Ils débarquent de l’Antiquité dans le Médoc et se retrouvent dans un lycée. Tous les professeurs s'unissent pour trouver une solution afin de leur permettre de retourner chez eux... Le film est un subtil et savant dosage entre humour et culture. On rit beaucoup : des ados en toge errant, frigorifiés, dans les vignes en plein hiver, un professeur de chimie, illuminé, avalant le contenu de ses éprouvettes, un centurion romain, hagard, s'égosillant le glaive à la main en pleine forêt... On réfléchit tout autant : le film est en V.O. s’il vous plait (Les dialogues sont dits en latin et sous-titrés en français) ! Et puis, les protagonistes sont confrontés à des questions brûlantes aujourd’hui : la frontière, la différence, l’autre … Et la chute du film est une vraie surprise. Alea jacta est !!! tu parles…

Vendredi 21 Mars - en journée
Centre Départemental de la Communication - Périgueux
Carte blanche les Didascalies